Bonjour à toutes et à tous,
C’est avec tristesse que nous avons appris le décès du professeur Bernard Barc survenu le 23 octobre à la suite d’une longue maladie.
Le professeur Barc, qui avait pris sa retraite de l’Université Jean Moulins Lyon III depuis quelques années, était membre associé de l’Institut d’études anciennes et médiévales; il a été à plusieurs reprises professeur invité à la Faculté de théologie et de sciences religieuses. Il a été un ouvrier de la première heure dans le projet d’édition critique et de traduction française des manuscrits coptes de Nag Hammadi et sa contribution à ses débuts a été déterminante. Il a fait une dizaine de séjours dans notre université de 1976 à 2005, dont un long séjour de deux années de 1978 à 1980 et a publié trois volumes dans la collection Bibliothèque copte de Nag Hammadi, l’édition critique, la traduction et le commentaire de l’Hypostase des archontes. Traité gnostique sur l’origine du monde et des puissances (NH II,6) en 1980 et la traduction commentée du Livre des secrets de Jean. Recension brève (NH III,1 et BG,2) en 2012. Il a également édité et publié en 1981 les Actes du colloque international sur les texte de Nag Hammadi qui a eu lieu à l’Université Laval en 1978. Sa carrière d’hébraïsant a été marquée par la publication de nombreux articles et de deux ouvrages majeurs, Les arpenteurs du temps. Essai sur l’histoire de la Judée à l’époque hellénistique (2000), dont la réédition est sous presse aux éditions Brepols dans la collection « Judaïsme ancien et origines du christianisme » 33, sous le titre Du sens visible au sens caché de l’Écriture. Arpenteur du temps. Il a également publié dans la même collection (no 4) en 2015, Siméon le Juste. L’auteur oublié de la Bible hébraïque. Bernard Barc était estimé pour sa rigueur, sa grande disponibilité et sa générosité.
Les collègues qu’il a côtoyés ici pendant plus d’un demi-siècle et les amis qu’il s’est faits dans notre université le regretteront. Les obsèques auront lieu samedi prochain à 11 heures à Lyon.
Louis Painchaud et Anne-France Morand Université Laval